Les financements publics comme privés sont nécessaires. En effet, ce sont les cotisations et les subventions qui constituent une grande partie des  ressources , 9% du budget cumulé de l’ensemble et 25% de celui des associations sans salariés. Les dons des particuliers et le mécénat représentent 5% de leur budget.

La part des entreprises à missions augmentant (604 entreprises à missions en mai 2022), elles sont nombreuses à chercher des structures pour développer leurs actions sociales et sociétales. Certaines associations n’ayant pas beaucoup de moyens financiers, l’accompagnement par des entreprises à mission dans le développement de projets est une réelle opportunité.

En France, 500 000 associations reçoivent les subventions de l’État ou des collectivités locales. Elles ne sont pas plafonnées mais les subventions d’investissement le sont à hauteur de 80% du montant de la dépense engagée.

La diversification des financements pour une association est donc importante, qu’ils soient publics ou privés. Concernant les financements publics, il existe les subventions, elles sont allouées pour un objet ou un projet spécifique par l’État ou les collectivités locales. Il y a également les appels d’offres, qui sont liés à une commande publique car la collectivité est à l’origine de cette demande. C’est un contrat conclu à titre onéreux avec des personnes publiques ou privées par des personnes morales de droit public pour répondre à des besoins en travaux, fournitures ou services. 

À propos des financements privés, on retrouve les recettes de l’association ainsi que le mécénat, dons, legs, les financements participatifs, les cotisations ainsi que les droits d’entrée. 

Stratégie digitale : une nécessité ?

En 2022, mettre en place une stratégie digitale pour augmenter sa visibilité est absolument primordial pour une association quelle que soit sa taille et son secteur d’activité. Il est donc nécessaire de construire un plan de communication : déterminer les objectifs de l’association, analyser la situation dans laquelle elle évolue, déterminer le (ou les) public(s) cible(s), établir l’axe de communication, les messages clés et enfin préciser les moyens de communications pertinents.

L’angle éditorial vient compléter le plan de communication défini. En effet, il est primordial pour uniformiser les prises de paroles. Afin de mettre en place la charte éditoriale, il faut rappeler la présentation de la marque, de la stratégie digitale, définir les thèmes d’expression, les éléments liés au langage, la déclinaison de la ligne éditoriale en fonction des supports et enfin les mots-clés stratégiques afin d’optimiser le référencement naturel.

Une association ou une fondation peut alors communiquer via son site internet ou via ses réseaux sociaux. 

Un site internet contribue à la visibilité et permet de présenter la raison d’être, les missions, l’offre de services, l’organe de direction, les adhérents. En construisant le site et en respectant les techniques liées au web, il permet un référencement naturel efficace (SEO : Search Engine Optimization). Le référencement est crucial pour n’importe quelle structure présente sur internet car c’est un moyen efficace de se faire connaître. Le moteur de recherche Google a mis en place certaines règles. L’algorithme Google va alors récompenser ou pénaliser les sites internet en leur faisant prendre ou perdre des places lors d’une requête. Selon un certain nombre de critères, ils sont diverses : cela touche à la structure du site (les URL, titres et sous titres), la pertinence du contenu, le volume et la qualité des liens externes ;  la fréquence de mise à jour des informations, l’ancienneté du site est également prise en compte, tout comme la vitesse de chargement de pages. A titre d’exemple, l’AFEJI nous a confié la refonte complète de son site web : nous l’avons conçu pour répondre, en premier lieu, aux besoins des utilisateurs et c’est une manière aussi de présenter l’offre de services en parlant le même langage qu’eux. 

Définir la cible pour une communication efficace

La nature des cibles choisies va également avoir un impact dans l’élaboration de la stratégie digitale de l’association. LinkedIn est un réseau social professionnel qui va permettre de crédibiliser l’activité de l’association. C’est le cas de l’association Chiens Guides d’Aveugles Centre Paul Corteville,  par exemple, qui utilise ce réseau afin de publier des reportages, les offres d’emploi ou encore les actualités de l’association. 

Les avantages des réseaux sociaux

Élaborer une stratégie social media va permettre d’opter pour les réseaux sociaux les plus adaptés à la cible et aux objectifs ce qui aidera à une communication plus efficace. Néanmoins, cela ne signifie pas d’être visible sur tous les réseaux sociaux. 

Chaque réseau est différent et son choix dépend des objectifs à atteindre. Par exemple, l’association Lis avec moi, dispositif de la Sauvegarde du Nord,  est présente sur Facebook car ses actions s’adressent au grand public. Cela permet à l’association de toucher une pluralité de profils, de construire sa communauté, de la fidéliser et de partager des informations sur son activité. L’objectif de la communication via les réseaux sociaux est de créer du lien, fédérer et animer une communauté.  Une présence sur les réseaux sociaux va permettre à une association de se faire connaître, assurer sa promotion et augmenter sa visibilité. La communication va aider au recrutement des nouveaux adhérents et bénévoles ainsi qu’au recueil des dotations et des dons. Multiplier l’existence d’un organisme sur le web via les réseaux sociaux entraîne aussi une augmentation de sa notoriété, la création de trafic ainsi que de la viralité sur le web. Cela va également assurer le développement d’une communauté autour de cette association, de trouver de nouveaux adhérents et bénévoles. L’association CJB Bondues, par exemple, utilise notamment Instagram pour développer sa visibilité en jouant avec son identité visuelle. En effet, Instagram est un réseau social qui se veut visuel et qui propose également des storys, un contenu éphémère favorisant la fidélisation des abonnés avec un contenu plus spontané.

Plus une association est visible sur les réseaux sociaux, moins ses concurrents le seront. Une présence sur les réseaux sociaux augmente donc la probabilité de toucher plus facilement les cibles déterminées quand le choix est stratégique.

Gérer sa e-réputation est également important. Être actif sur les réseaux sociaux n’amène que du positif pour le référencement naturel du site web. 

D’autres plateformes sociales comme Snapchat, Twitter et TikTok existent mais elles sont beaucoup moins utilisées par les associations. 

• Snapchat est un réseau uniquement mobile qui propose des moments de vie pour une durée limitée. Ce réseau touche principalement les jeunes de moins de 24 ans.
• Twitter mise sur l’information et sur le traitement d’actualité en temps réel et l’algorithme met constamment en avant les nouveaux tweets.
• TikTok est le nouveau réseau social des adolescents qui permet aux utilisateurs de créer facilement du contenu vidéo. De plus en plus d’organismes se mettent à TikTok afin de gagner en notoriété, de sensibiliser les jeunes et de rajeunir leur image.

N’oublions pas l’événementiel qui est un excellent moyen de faire connaître une association. Les événements peuvent être divers ; des dîners de galas, salons,  conférences ou encore journées portes ouvertes. L’objectif est d’augmenter la visibilité de l’association, entretenir la fidélité des collaborateurs et bénévoles, rencontrer de nouveaux futurs partenaires ou encore créer des nouvelles relations durables entre ses membres.